10736 shaares
344 private links
344 private links
Le contrôle des nouvelles canadiennes a toujours été assuré via le contrôle des médias: papier, imprimerie, réseaux de transports terrestres, infrastructures de radiodiffusion publiques ou privés régies par l'état. Quand Internet et son architecture de "dumb network" décentralisé est arrivé, notre industrie médiatique n'y a pas cru, l'a boudé, puis a fini par s'y lancer à reculons, sans appliquer la logique du réseau décentralisé et collaboratif qui est devenu la norme aujourd'hui. Elle a laissé les "plateformes" bâtir seules les architectures multidirectionnelles où la démocratie pourrait fleurir (voir les "printemps arabes") et s'enrichir (voir les blogues de Mediapart, titre qui a su valoriser le journalisme d'enquête en rendant son abonnement indispensable et suffisant pour le rendre viable économiquement).
Résultat: un appauvrissement généralisé des contenus et, maintenant, cette vaine tentative de reprendre la main par la coercition légale, c'est à dire par l'idéologie la plus centralisatrice qui soit.
Bizarrement, ma blonde est abonnée au Devoir mais moi, je ne peux pas publier ce commentaire sous l'article sans contracter un second abonnement familial, ce qui ne fait pas de sens. Alors je le fais ici, là où le journal alimente lui-même la bête dont il se dit victime et qu'il prétend mettre au pas.
Monsieur Pierre Trudel, je crois que votre démonstration, à première vue juste est logique, est fallacieuse car elle ne fait que perpétuer la nostalgie d'un modèle d'affaires conservateur et révolu. La démocratie reposerait, selon vous, sur la publicité de masse, donc sur la consommation et la croissance économique sans limite qui provoquent une exploitation insoutenable des ressources naturelles et, au final, la crise climatique dans laquelle nous nous enfonçons toujours un peu plus chaque année. Permettez-moi de ne pas vous suivre dans ce cul-de-sac. Nos élites intellectuelles et médiatiques devraient chercher des voies plus novatrices, rassembleuses, collaboratives et multidirectionnelles pour animer de véritables débats démocratiques tout en réformant en profondeur leurs vieux modèles d'affaires.
Résultat: un appauvrissement généralisé des contenus et, maintenant, cette vaine tentative de reprendre la main par la coercition légale, c'est à dire par l'idéologie la plus centralisatrice qui soit.
Bizarrement, ma blonde est abonnée au Devoir mais moi, je ne peux pas publier ce commentaire sous l'article sans contracter un second abonnement familial, ce qui ne fait pas de sens. Alors je le fais ici, là où le journal alimente lui-même la bête dont il se dit victime et qu'il prétend mettre au pas.
Monsieur Pierre Trudel, je crois que votre démonstration, à première vue juste est logique, est fallacieuse car elle ne fait que perpétuer la nostalgie d'un modèle d'affaires conservateur et révolu. La démocratie reposerait, selon vous, sur la publicité de masse, donc sur la consommation et la croissance économique sans limite qui provoquent une exploitation insoutenable des ressources naturelles et, au final, la crise climatique dans laquelle nous nous enfonçons toujours un peu plus chaque année. Permettez-moi de ne pas vous suivre dans ce cul-de-sac. Nos élites intellectuelles et médiatiques devraient chercher des voies plus novatrices, rassembleuses, collaboratives et multidirectionnelles pour animer de véritables débats démocratiques tout en réformant en profondeur leurs vieux modèles d'affaires.